Jour 10 : DE LA GERONTOCRATIE

Olivier Coyette

Depuis quelques semaines j’ai beaucoup réfléchi en vue d’une autocritique : qu’ai – je ou qu’aurais – je pu faire qui justifie la décision qui fut prise à mon égard le 16 juin dernier lors de ce funeste conseil d’administration?

L’affaire étant en cours, je me contenterai ici de dire que j’ai, depuis quelques semaines, mené le plus sincèrement possible un travail d’autocritique. Sur le point sensible des absences, j’y ai répondu hier: le directeur n’est pas, à mes yeux, le concierge du théâtre.  Responsabilisé, le personnel doit s’autonomiser, et bien faire son travail pour la satisfaction elle – même du travail bien fait.

Le directeur n’est pas un surveillant de cour d’école gardienne dont la fonction première serait de veiller sur ses ouailles, leur prodigant encouragements permanents et exhortations enthousiastes, afin de les voir accomplir leurs tâches hardiment, et dont on attendrait, in fine, qu’il badigeonne de mercurochrome les genoux…

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Concert de musique latino-américaine et okinawaienne

 

CONCERT DE MUSIQUE LATINO-AMÉRICAINE ET OKINAWAIENNE

DUO FUEGO avec DAVID DEL BARRIO

Concierto TangoDuo Fuego

Créé en 2010 par Levente Vig (guitare) et Tomás Basavilbaso (piano), le duo Fuego s’est spécialisé dans le répertoire espagnol et latino-américain. Ces deux musiciens de formation classique se sont proposés d’approfondir dans le folklore américain, tout en menant une recherche constante dans d’autres traditions (Japon, Grèce, Hongrie…) avec l’intention de présenter toujours une musique fraîche, intense et variée. En cette occasion, c’est aux côtés du chanteur espagnol David del Barrio qu’ils nous apportent les rythmes et les accents d’Amérique latine, ainsi qu’une série de mélodies traditionnelles d’Okinawa et d’Indonésie, apprises par le guitariste Levente Vig lors de ses récents voyages en Asie.

David del Barrio

Né en 1983 à Saragosse (Espagne), David del Barrio suivit des cours de technique vocale auprès de Nuria Blázquez Juan et de guitare électrique dans l’académie de sa ville. Il fait partie du Cuarteto Gardeliano et du groupe instrumental de l’École de Musique Moderne de Saragosse. Son répertoire comprend des standards de jazz, du swing, des boléros, des chansons napolitaines… David del Barrio collabore fréquemment avec des musiciens de renom, dont le pianiste Domingo Belled, qui le félicite et l’encourage chaleureusement.

Programme

Cuesta abajo                                                  Musique de Carlos Gardel
Tango, Argentine                                             Paroles de Alfredo Le Pera

Chanson indonésienne                                                  Traditionnelle

Chanson okinawaienne                                                 Traditionnelle

Concierto en la Llanura                                Juan Vicente Torrealba
Pasaje, Venezuela

Samba dorada                                                                Domingo Belled

Fallaste, Corazón                                                              Pedro Infante
Méxique

Contigo aprendí                                                   Armando Manzanero
Méxique

Improvisation                                                           Tomás Basavilbaso

La Barquera                                                                     Domingo Belled
Tango

Amanecí otra vez                                                                 José Alfredo
Méxique

La hiedra                                                                                 Los Panchos
Méxique-Puerto Rico

Deux chansons okinawaiennes                               Traditionnelles

Cambalache                                                   Enrique Santos Discépolo
Tango, Argentine

Por una cabeza                                             Musique de Carlos Gardel
Tango, Argentine                                             Paroles de Alfredo Le Pera

(Toutes les chansons arrangées par T. Basavilbaso, L. Vig et D. del Barrio)

Atelier Marcel Hastir – Rue du Commerce 51, 1000 Bruxelles – Metro Trone

Dimanche 5 octobre à 20 heures

Réservations recommandées : tomasbasavilbaso@hotmail.com Tél 0488359032

Le verre de l’amitié vous sera offert après le concert, en compagnie des artistes.

Prix de l’entrée: 12 € (6 € pour enfants jusqu’à 12 ans)

Avec le soutien de la Commission Communautaire Française

 

https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=sites&srcid=ZGVmYXVsdGRvbWFpbnxhdGVsaWVybWFyY2VsaGFzdGlyfGd4OjE4YjFhYjUwODMyMmE3NDc

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« Pornographie » de Simon Stephens, au Théâtre de Poche

Du 9 septembre au 4 octobre, au Théâtre de Poche de Bruxelles.

De SIMON STEPHENS

Traduction de Séverine Magoisaffiche pornographie

Mise en scène de Olivier Coyette

Assisté de Hervé Guerrisi

Avec Frédéric Ghesquière, Anabel Lopez, Flavia Papadaniel, Jérémie Petrus, Nicole Valberg et Benoît Van Dorslaer

Pianiste Tomas Basavilbaso

Conception et création sonore Vincent Cahay

Lumières Olivier Coyette

Assisté de Julien Legros

Scénographie Fabien Teigné

Costumes Carine Duarte

Assisté de Marion Savary

Stagiaire Santiago Ureel

Une formidable partition sur le voyeurisme d’État et les limites de notre intimité

En 2005, les attentats dans le métro londonien ont été perpétrés par des citoyens britanniques.

Ce fait a beaucoup marqué Simon Stephens, qui s’est demandé ce qui avait bien pu motiver ces citoyens ?

Quels dérangements intérieurs avaient bien pu les pousser à poser des bombes contre les habitants de leur propre pays ?

Suite à cela, les autorités britanniques ont équipé Londres de milliers de caméras de surveillance.

Cette surveillance généralisée, ce voyeurisme d’Etat, c’est cela que Simon Stephens appelle la pornographie.

A travers sept séquences glaçantes de banalité mais écrites d’une plume magistrale, cet auteur percutant nous interroge avec brio sur les ( nouvelles ) limites de notre ( nouvelle ) intimité.

« Une mutation sans précédent est en cours dans l’histoire des hommes.

Elle change notre rapport au monde, à notre corps, à notre être même.

Cette mutation ne s’accomplit pas en secret mais sous nos yeux.

(…) Le XXIe siècle vient à peine de s’ébranler, et il se révèle qu’une nouvelle modernité est née, une nouvelle civilisation. » Gérard Wajcman, L’Œil absolu…

Plus d’info: http://poche.be/saison1415/pornographie/index.html

Les répétitions ont déjà commencé, au Théâtre de Poche, l’un des théâtres principaux de Bruxelles, ayant 60 ans d’histoire. Entouré d’acteurs et dramaturges excellents, j’ai passé ces quatre derniers jours à discuter, à écouter, à jouer du piano, à répéter… Ce seront encore quatre semaines de répétitions. Puis, entre 20 et 30 représentations. Le metteur en scène, c’est Olivier Coyette, avec qui j’ai travaillé en deux occasions auparavant.

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Athanasius Kircher à propos de la Théorie et la Pratique dans la Musique

athanasius kircherDans tous les arts et les sciences, la Praxis et la Théorie forment une conjonction, dans laquelle si l’une se voit dépourvue de l’autre, elle perd tout son mérite. Sans la théorie, la praxis n’obtient aucun crédit; la théorie seule, étant tout de même parfois utile, ne trouve pas le lieu important qui lui est propre dans la faculté musicale. Et même si l’on peut dire que la Théorie de la Musique, consacrée entièrement à l’amour à la vérité, peut atteindre son objectif (c’est-à-dire sa propre délectation), pourtant il n’est pas possible pour le musicien qui se voit dépourvu de toute pratique d’atteindre la dignité dans la faculté musicale.

Extrait du préface au deuxième livre de l’œuvre monumentale « Musurgia Universalis sive Ars magna consoni et disoni », parue en 1650.

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Le Piano Romantique – Concert de Pauline Oreins et Tomás Basavilbaso

Compositeurs redéfinitif

 Le Piano Romantique

Concert

 Les pianistes Pauline Oreins et Tomás Basavilbaso interpréteront des œuvres de quatre compositeurs romantiques.

Programme

Partie I

Sonate en la mineur no.14, D784                     Franz Schubert

Nocturne en do mineur op.48 no.1                 Frédéric Chopin

Partie II

Fantaisie en do majeur op.17                       Robert Schumann

Sonetto 104 del Petrarca                                         Franz Liszt

Samedi 11 janvier à 20h

Atelier Marcel Hastir
51 Rue du Commerce
Bruxelles

Après le concert le verre de l’amitié vous sera offert, en compagnie des artistes.

Réservations souhaitées : tomasbasavilbaso@hotmail.com 0488/358.907

Prix de l’entrée : 12 euros

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Récital de piano, Auditorium de Saragosse (Espagne), 11 octobre à 19h30

http://www.auditoriozaragoza.com/ConciertosVisualizacion.aspx?id=1202

PROGRAMA

PARTE I

Concierto italiano, BWV 971                                                 Johann Sebastian BACH

            (Sin indicación de tempo)

            Andante

            Presto


Fantasía en do menor, KV 475                                      Wolfgang Amadeus MOZART

            Adagio – Allegro – Andantino – Più allegro – Primo tempo


PARTE II

Fantasía en do mayor, op. 17                                                         Robert SCHUMANN

            Durchaus phantastisch und leidenschaftlich vorzutragen


Suite Española op. 47                                                                              Isaac ALBÉNIZ

            Granada
Cádiz
Aragón

 “Albaicín” de la Suite Iberia                                                                    Isaac ALBÉNIZ

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A propos du cœur dans la musique

Le point de vue encyclopédique du XVIII siècle règne toujours dans nos esprits. Ce concept est fondé sur une erreur épistémologique, l’erreur de croire qu’on peut connaître une chose sans devenir cette chose-même, de penser que notre esprit est capable de comprendre les choses en elles-mêmes, de dehors. Notre esprit ne peut comprendre que l’aspect mental de la réalité. C’est-à-dire, notre esprit ne peut que se comprendre soi-même. De même, avec les émotions voluptueuses, on ne peut comprendre que la partie, que l’aspect voluptueux de la réalité. Le monde fonctionne par sympathie.

monocordioC’est ce que représente le monocorde pythagoricienLorsqu’une corde est jouée à une hauteur quelconque, toute les cordes sur la même note vont vibrer par sympathie: une seule note est jouée en vérité. De même, lorsqu’on analyse la réalité avec notre esprit rationnel, on ne fait que vibrer par sympathie sur une note en particulier, sur la note mentale rationnelle. Mais bien entendu, la gamme a bien plus de notes.  L’être humain a donc plusieurs niveaux, dont le plus important est celui du cœur. Ce n’est qu’au niveau du cœur qu’on peut atteindre la réalité totale, c’est dans le cœur que nous pouvons faire ce saut, parce que le cœur, c’est le croisement des deux plans de l’existence.

Pour les anciens, les sciences et les arts n’étaient pas si différents, puisqu’ils avaient pour but tous les deux, d’atteindre Dieu, de nous amener vers Dieu. Toute discipline n’ayant pas ce but-là, n’était donc pas considérée comme une vraie science. Aujourd’hui la science officielle ne veut absolument rien savoir de Dieu (ou d’une intelligence supérieur, ou n’importe quelle formule que nous préférions employer). La science a complètement oublié le cœur, et a décidé de se consacrer entièrement à la tâche de poursuivre le but impossible de tout comprendre mentalement. Tel qu’un âne qui suit la carotte sans rien voir au dehors, il ne lui arrive jamais d’envisager que (peut-être) elle soit tout simplement en train de s’analyser elle-même, et rien de plus.

SuperStock_1746-2711Et bien, la musique et les arts sont encore saufs, non pas complètement sains, mais saufs au moins. Parmi la boue, on peut toujours trouver quelques rares perles: des musiques, des images venant du cœur. « J’ai voulu m’adresser au cœur des personnes » dit l’artiste. « A partir d’où? » il faudrait lui demander. Car pour s’adresser au cœur on ne peut partir que du cœur. La recherche du musicien est en soi-même. Il doit vibrer au niveau du cœur pour pouvoir atteindre le cœur des autres. C’est à cause de cela que, parfois, quelques notes jouées par un musicien débutant nous émeuvent davantage que tout un concert d’un musicien réputé, s’il arrive que celui-ci n’est pas trop inspiré ce jour-là. Mais c’est naturel, car ce n’est pas un acte volontaire: la volonté peut seulement faciliter les conditions où cela peut se produire. La volonté est nécessaire, certes, voire indispensable parfois, mais elle ne fait que nous rapprocher de cet endroit, de ce moment ou on fait « click » et on entre de façon magique et soudaine dans le domaine des sentiments purs. Ce qu’il faut, c’est vibrer à ce niveau-là lorsqu’on joue de la musique, les cœurs de nos auditeurs vont vibrer par sympathie, comme font les cordes libres d’un instrument. Ce qu’il faut, en un mot, c’est la joie.

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Récital de piano

ATELIER MARCEL HASTIR
Rue du Commerce 51,  1000 Bruxelles
Samedi 21 septembre 2013 à 20h00

RECITAL DE PIANO

Tomás Basavilbaso

Le pianiste espagnol Tomás Basavilbaso vous propose une promenade à travers les trois styles : Baroque, Classique et Romantique, ainsi que quelques pièces caractéristiques espagnoles

Œuvres de Bach, Mozart, Schumann et Albéniz

Schubertiada
Après le concert le verre de l’amitié vous sera offert,
en compagnie de l’artiste.

Réservations  souhaitées : tomasbasavilbaso@hotmail.com
Tél : 0488/358.907

Plan d’accès : https://sites.google.com/site/ateliermarcelhastir/Home

Prix de l’entrée: 10 € (5 € pour enfants jusqu’à 12 ans).

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Concernant l’analogie du Soleil et du Bien en Platon

598681_10151844759820504_1953277042_aDans le 6ème livre de la République [1], Platon dit : « Le Soleil est un rejeton du Bien, engendré par ce dernier comme son analogue : ce que le Bien est dans le milieu intelligible par rapport à l’intelligence et aux objets intelligibles, le Soleil l’est dans le milieu visible par rapport à la vue et aux objets visibles ».

Il explique plus clairement : « Quand ils observent les objets dont les couleurs ne sont plus illuminées par la lumière du jour mais par la lueur sombre de la nuit, les yeux deviennent faibles et on dirait les yeux d’un aveugle, comme s’ils avaient perdu la pureté de leur vue. Par contre, quand ils observent des objets illuminés par la lumière du soleil, ils voient clairement, et la présence de la vue devient en eux évidente. [Nous devons concevoir] de la même façon la vision de l’âme : quand la  vérité et l’être versent leur lumière sur un objet, quand cette vue se pose sur l’objet, l’âme le connais et le comprend, et il devient alors évident qu’elle possède une intelligence ; mais quand l’âme regarde des choses obscures, ce qui naît et périt, elle n’est capable que d’avoir une opinion, sa capacité faiblit et elle passe d’une opinion à une autre et on dirait qu’elle est dépourvue d’intelligence ».

Ensuite, il conclut: « Ce qui rend vrais les objets connaissables et rend au sujet connaisseur sa capacité, c’est l’Idée du Bien ».

299558_10152416156340504_782704823_aNous trouvons des références à cette analogie dans Jamblique et d’autre néoplatoniciens, et plus tard, déjà dans la Renaissance, Marsile Ficin dédie l’une de ses œuvres précisément à cette analogie. Dans De Sole [2], Ficin affirme, par exemple : « Rien ne ressemble la nature de la Bonté Divine aussi bien que la Lumière »

Et aussi : « La Lumière du Soleil ressemble la Bonté en elle même, ce qu’on appelle Dieu ».

Dans cet ouvrage, Ficin parle de la Bonté au lieu du Bien, mais il donne des explications presque identiques à celles de Platon. Cela peut nous étonner, de trouver des parallélismes si serrés avec la pensée de l’Antiquité Classique dans une époque tardive comme la Renaissance, dans un livre complètement astrologique, écrit dans le sein de l’Église.

Peut-être cette analogie est l’une des raison pour lesquelles les premiers chrétiens choisirent l’image d’Apollon pour représenter le Christ, au temps des persécutions.

En réalité, l’analogie entre l’intelligence et la lumière est très, très vieille. Aussi vieille que l’homme, aussi vieille que l’astrologie (celle-ci n’étant que l’application pratique de cette façon de penser). L’homme paléolithique, en tant que nomade, n’eut jamais sur sa tête que les cieux, et il adopta bientôt cette manière de penser. De la même façon que les étoiles apparaissent pendant la nuit, comme des filtrations coulant à travers des trous dans une bande noire, ainsi dans notre intelligence se trouve aussi une bande noire à travers laquelle se filtrent les intuitions, les Idées inspirées. Cette bande noire dans notre esprit, c’est la mémoire, une mémoire défectueuse que l’homme s’est chargé de ranger pour pouvoir se souvenir de ce qu’il y a au delà. On pourrait comprendre la métaphore de la réminiscence de Platon comme la récupération de la mémoire, la récupération de ce que nous avons oublié, de ce qu’il y a au delà de cette bande obscure. En tout cas, pour l’homme préhistorique, de la même façon qu’au delà du firmament se trouve Dieu, ainsi au delà de la mémoire se trouve la véritable essence et réalité de l’homme.

Malgré toutes les différentes nuances, opinions, discussions et tendances qui se sont succédées pendant des milliers d’années, cette pensée analogique fut seulement abandonnée lors du rationalisme du 18ème siècle. Le fait de donner la priorité à la raison sur l’intelligence, c’est se passer de l’intelligence. Platon l’explique lors qu’il établit les quatre niveaux de l’âme (l’esprit) : illusion, conviction, raison et intelligence. Toutes les quatre sont nécéssaires, mais seulement la dernière peut atteindre les objets par leur principe, par leur Forme. Le monde intelligible a la priorité sur le monde visible (le Bien engendre le Soleil, pas au contraire). La raison ne peut qu’analiser et abstraire « ce qui naît et périt », les objets mal illuminés pendant la nuit, comme disait Platon, n’éveillant que des opinions, mais pas une compréhension profonde. La preuve en est la science actuelle : aujourd’hui ils découvrent quelque chose, ils énoncent une loi physique ou chimique après toutes les expériences de rigueur et… surprise! ils avaient tort, un laboratoire en Chine vient de démontrer le contraire, et ainsi de suite. Donc, pour comprendre l’essentiel nous avons besoin de l’intelligence.

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[1] Platon, La République, Livre VI 506-511. Trad. de M. Dixsaut. Ed. Bordas.

[2] Marsile Ficin, De Sole. Trad. esp. de Conchita Morera et Mariano Aladrén.

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