Du 9 septembre au 4 octobre, au Théâtre de Poche de Bruxelles.
De SIMON STEPHENS
Traduction de Séverine Magois
Mise en scène de Olivier Coyette
Assisté de Hervé Guerrisi
Avec Frédéric Ghesquière, Anabel Lopez, Flavia Papadaniel, Jérémie Petrus, Nicole Valberg et Benoît Van Dorslaer
Pianiste Tomas Basavilbaso
Conception et création sonore Vincent Cahay
Lumières Olivier Coyette
Assisté de Julien Legros
Scénographie Fabien Teigné
Costumes Carine Duarte
Assisté de Marion Savary
Stagiaire Santiago Ureel
Une formidable partition sur le voyeurisme d’État et les limites de notre intimité
En 2005, les attentats dans le métro londonien ont été perpétrés par des citoyens britanniques.
Ce fait a beaucoup marqué Simon Stephens, qui s’est demandé ce qui avait bien pu motiver ces citoyens ?
Quels dérangements intérieurs avaient bien pu les pousser à poser des bombes contre les habitants de leur propre pays ?
Suite à cela, les autorités britanniques ont équipé Londres de milliers de caméras de surveillance.
Cette surveillance généralisée, ce voyeurisme d’Etat, c’est cela que Simon Stephens appelle la pornographie.
A travers sept séquences glaçantes de banalité mais écrites d’une plume magistrale, cet auteur percutant nous interroge avec brio sur les ( nouvelles ) limites de notre ( nouvelle ) intimité.
« Une mutation sans précédent est en cours dans l’histoire des hommes.
Elle change notre rapport au monde, à notre corps, à notre être même.
Cette mutation ne s’accomplit pas en secret mais sous nos yeux.
(…) Le XXIe siècle vient à peine de s’ébranler, et il se révèle qu’une nouvelle modernité est née, une nouvelle civilisation. » Gérard Wajcman, L’Œil absolu…
Plus d’info: http://poche.be/saison1415/pornographie/index.html
Les répétitions ont déjà commencé, au Théâtre de Poche, l’un des théâtres principaux de Bruxelles, ayant 60 ans d’histoire. Entouré d’acteurs et dramaturges excellents, j’ai passé ces quatre derniers jours à discuter, à écouter, à jouer du piano, à répéter… Ce seront encore quatre semaines de répétitions. Puis, entre 20 et 30 représentations. Le metteur en scène, c’est Olivier Coyette, avec qui j’ai travaillé en deux occasions auparavant.