Jour 10 : DE LA GERONTOCRATIE

Olivier Coyette

Depuis quelques semaines j’ai beaucoup réfléchi en vue d’une autocritique : qu’ai – je ou qu’aurais – je pu faire qui justifie la décision qui fut prise à mon égard le 16 juin dernier lors de ce funeste conseil d’administration?

L’affaire étant en cours, je me contenterai ici de dire que j’ai, depuis quelques semaines, mené le plus sincèrement possible un travail d’autocritique. Sur le point sensible des absences, j’y ai répondu hier: le directeur n’est pas, à mes yeux, le concierge du théâtre.  Responsabilisé, le personnel doit s’autonomiser, et bien faire son travail pour la satisfaction elle – même du travail bien fait.

Le directeur n’est pas un surveillant de cour d’école gardienne dont la fonction première serait de veiller sur ses ouailles, leur prodigant encouragements permanents et exhortations enthousiastes, afin de les voir accomplir leurs tâches hardiment, et dont on attendrait, in fine, qu’il badigeonne de mercurochrome les genoux…

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